vendredi 23 mai 2008

Silence je défais ma tresse
















Je l'avoue ma mélancolie est une messe
et mes genoux ressemblent à ceux des saints.
Des flèches transpercent mon corps,

douze fois plus qu'une, pour toi, par toi,
je saigne.

Une douceâtre saveur de miel

apaise ma bouche d'un baiser de nuit.

Soif de consolation, tendre commissure des lèvres

d'où coulent d'insondables secrets.

La nuit t'embrasse et ma langue sucre
tes rêves
de miel et de consolation.
Ne pas quitter la terre sans avoir pliée ses ailes,
l'une à l'endroit l'autre à l'envers.

Coudre et découdre ses émotions.

caresser l'âme d'une pointe sèche
et panser ses blessures.
Un soupir découd un mot si simple,

le mot que je taisais.

Le corps se disloque et prie.
Sur moi ton silence, aucune violence.

le geste , son ombre, immobiles.

Loin, très loin, un chemin.

Rien ne se fait ni se défait sans volonté.

Le livre a fleuri.

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