mardi 16 septembre 2008

autre-cas


« ( …) Tous les soirs elle se roule dans le voile épais de la nuit,

se cache de la ligne droite qui sépare les deux mondes.

C’est aussi l’heure du retour.

Eternety, eternety…

Ceci est vrai.

Un homme se tient devant ma porte,

Sa chevelure est couronnée d’algues,

La mer noie ses pieds.

De petites vagues s’avancent jusqu’à moi.

Il dit :

« Dehors le doute s’est cassé le nez,

il gèle loin de cette demeure,

le sel a dévoré ma peur, j’ai soif.

Donnez-moi le sein et je vous serai fidèle.
Je suis venue vous embrasser derrière l’oreille,

C’est marée basse.
Amie, bercez-moi encore dans vos bras,

Pleurez sur l’enfant que je suis,

J’aime votre douceur et le silence qui l’entoure,

je vous aime, je vous aime.

LM

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