vendredi 13 juin 2008












Le silence sera mon espace d’accueil

Sur ta poitrine s’imprime le relief

l’écorce d’un grand arbre.

Mon poing frappe droit dessus.

La sève coule, elle est mon sang

Aussi.

Tes yeux roulent dans les miens.

Nous sommes si bleus et complices,

Le silence dort, je veille sur toi.

On peut dire la beauté en gardant le silence.

Aujourd’hui nous vivons une mort automnale.

Ta chaleur entoure mon dos, tu creuses.

Mon souffle attends l’ordre et la caresse.

Et tu trembles comme un oiseau

Sous le gel du matin.

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