Dans son filme " La plainte de l'impératrice",
Pina nous faisait courir dans une forêt en noir et blanc.
La neige avait l'air de manger les pieds des danseurs...on avait froid.
C'est c'est froid là que je ressens aujourd'hui que je sais qu'elle partie dans une nave...
au bord de cette barque, et déjà Fellini nous l'avait conté.
Elle, la comtesse aveugle dans " E la nave va ",
voyageait les yeux ouverts regardant plus loin que nous.
Elle a toujours su le faire.
Lamento per Pina.
All my love,
beijos,
LM
Paris, 2 juin 09