froid comme deux mains dans la neige
(...) l’orgueil des saints voilà ce qui bouffe mes genoux
à l’heure des vêpres.
je dois encore prier longtemps
avant de pouvoir me présenter mains nues ouvertes
devant le monde vous
vous en foutez et une fois la décision prise
de fermer l’oreille à la puissance du verbe
de son incantation
vous dormez du sommeil des justes
j’ouvre le robinet de la vie
tout cela coule et va se noyer à la source
faire couler sa peine dans la baignoire
de l’eau et su sang, tu vois ?
c’est du radical, ça encourte la lutte certes
ça ne sert qu’à se faire oublier plus vite
m’entendre dire la folie de tous
mon agonie.
LM.2004
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