Cartas de amor de Pedro e Inez
( ...) Ma robe s'apparente à la trame ultime
qui se défait sous vos yeux
transformée en une poudre couleur cendre.
Je recule, je rentre dans un autre temps.
Je glisse sur une patte comme un oiseau aveugle.
je m'équilibre, j'avance, je plie, j'enlace le vide,
on respire.
L'ombre de sa main me sert de masque.
je fouille dans ma gorge un espoir de vie, je vibre.
Dans un spasme si court, je perce ma nuit et mon coeur,
son coeur, se mettent à saigner.
Inez, Paris 98
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