La Reine revient pour changer son destin, 
chaque fois elle nous place face à l’infini.
Elle s’arrache au marais intemporel de l’oubli 
et nous place face à sa chute.
Dans le chaos vibrent les corps qui suivent 
et portent leurs archéologies.
On vit alors une expérience du baroque qui façonne sa main 
dans l’argile du temps.
Inez comme un faucon aveugle déploie les ailes et suit le vent.
Derrière roulent les ponctuations éphémères de l’histoire.
Pedro l’habille de soie verte pour la dernière des parades.
Elle remonte les marches et déjà l’oiseau se meurt par la bouche.
Son dernier baiser aura le goût des cendres.
LM 09
 

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire